5 novembre, 2018
Gynécomastie : le traitement chirurgical des seins hypertrophiés chez l’homme
Posted in : chirurgie esthetique homme on by : Rédaction
De nos jours, l’idéal esthétique qui prédomine associe aux hommes des attributs virils comme la poitrine saillante et musclée. C’est pourquoi la gynécomastie peut être difficile à supporter chez ceux qui en souffrent. Cette pathologie est responsable des seins flasques et gonflés chez les hommes, avec un aspect féminin disgracieux. L’intervention de gynécomastie, visant à réduire la poitrine masculine, est la solution la plus efficace pour y remédier.
La gynécomastie : qu’est-ce que c’est ?
La gynécomaste désigne le développement excessif du volume mammaire chez l’homme. Cette hypertrophie de la poitrine peut être la conséquence d’un dérèglement hormonal (puberté, prise de certains médicaments, perturbateurs endocriniens…). Elle peut être le symptôme de certaines maladies (tumeurs, atteintes hépatiques, problèmes rénaux) mais la gynécomastie a dans la plupart des cas une origine idiopathique (sans véritable cause identifiée).
Il existe 3 types de gynécomasties :
- La gynécomastie glandulaire : hyperplasie de la glande mammaire
- L’adipomastie ( ou gynécomastie graisseuse) : l’hypertrophie mammaire est causée uniquement par un excès de graisse
- La gynécomastie mixte : elle associe l’hypertrophie de la glande mammaire à un excès graisseux
Le diagnostic établi à la consultation est capital pour identifier l’origine et le type de la gynécomastie, et donc le traitement à adopter. Si la cause de l’hypertrophie mammaire a pu être identifiée, l’exérèse de la glande doit être évitée au profit d’un traitement de la cause (arrêt de certains médicaments, traitement hormonal, prise en charge de la pathologie associée…). Si ces traitements échouent ou que la gynécomastie est idiopathique, l’intervention chirurgicale devient inévitable.
Opération de la gynécomastie : les renseignements pratiques
- Objectif : retirer l’excès de glande et/ou de graisse et améliorer le contour des seins
- Type d’anesthésie : anesthésie générale (pour les cas de gynécomastie graisseuse, l’anesthésie locale est suffisante)
- Durée de l’intervention : 1h
- Modalités d’hospitalisation : 1 à 2 jours d’hospitalisation, rarement en ambulatoire
- Douleur : faible à moyenne, soulagée par une prise d’antalgiques
- Suites : œdème et ecchymoses, troubles temporaires de la sensibilité du mamelon
- Convalescence : 1 à 3 semaine pour une reprise professionnelle, 2 mois pour l’activité sportive
- Cicatrices : autour de la partie inférieure de l’aréole, parfois une cicatrice horizontale est nécessaire
- Résultat : visible après un délai de 2 à 3 mois, la poitrine est ferme et aplatie
- Risques et complications possibles : saignement, asymétrie ou concavité des aréoles, évolution défavorable des cicatrices, risques liés à l’anesthésie
- Prise en charge : uniquement pour une gynécomastie glandulaire avec lourdes répercussions psychologiques